Depuis sa sortie d’études, Améliane Jouve a participé à plusieurs résidences de recherches et de production ainsi qu’à des expositions collectives et monographiques.

Parce que ses œuvres sont généralement éphémères, l’espace et le temps de monstration sont une partie essentielle à sa pratique. Elle voit l’exposition comme un lieu d’expérimentation dans lequel les œuvres évoluent, se transforment, parfois se détruisent. Le visiteur a dès lors une place singulière face à ces objets car il en devient le témoin plus que le spectateur. L’artiste s’inspire des lieux dans lesquels elle expose pour penser des œuvres qui s’y inscrivent et font sens avec leur environnement. Soumises aux aléas climatiques ou au vandalisme des expositions extérieures, intégrées au mobilier ou scénographiées comme une pièce de théâtre… les choix de mises en place sont réfléchis pour que l’expérience de déplacement et l’interaction prolongent le sens de l’œuvre et l’histoire qu’elle raconte.

 

« Sortir du bois », Transfert, Rezé, 2022

 

 

« Nous appartenons au printemps », Château de Montgeoffroy, Mazé-Millon, 2022

 

« Mes mains s’en souviennent », CCRPMC, Calvi, 2021-2022

 

« C’est la pluie qui lentement humidifie les murs », ESBA TALM, Angers, 2019

 

 

« Despassages », Centre d’Art Moulinsart, Fillé-sur-Sarthe, 2018