Exposition de diplôme DNSEP Art – École des Beaux-Arts d’Angers.

Obtenu avec les félicitations du jury,  juin 2019.

 

Les pièces présentées lors de l’exposition de diplôme « C’est la pluie qui lentement humidifie les murs » s’articulent autour d’un sujet de recherche initialement porté sur la frontière. Elles abordent des notions de territoire et de limite, d’interdiction et d’autorité, mais également de regards portés, de considération et de construction du « barbare ». La frontière est donc pensée sous plusieurs angles, mais toujours à travers le prisme de sa potentielle transgression.

 

 

« C’est la pluie qui lentement humidifie les murs » – Exposition de diplôme, juin 2019

 

Jetez la pierre, pierres émaillées, socle, dimension variable, juin 2017

Le regard des chiens de faïence, 15x9x30cm, faïence émaillée, Juin 2019

Clôture de Damoclès, bois, charnières, barbelés, dimension variable, juin 2017

 

[Af]franchissement, dimensions variables, sel, juin 2019

Des cailloux, du sable, de la poussière, 14,5x10cm x12, Papier imprimé terre sérigraphiée portants en acier, Juin 2019

Tous des barbares, 43x700cm, papier, Juin 2019

 

L’ombre et le miroir, édition, juin 2017

 

Des cartes improbables que tout le monde piétine, 1000x1000x1000cm, terre crue, Juin 2019

 
    


« La pluie, c’est la pluie, c’est la pluie

C’est la pluie qui lentement humidifie les murs

Lave nos gribouillages et nos erreurs de jeunesse

Les noircit les rend transparents au point que la main passe à l’intérieur d’un autre univers

Passer au travers d’un mur n’est pas plus difficile qu’enfiler ses chaussures, ses chaussettes,

Un fil au travers d’un chas

Percer un navire, percer la nuit, renverser ses rêves d’un coup de pied

Le passe-muraille n’a pas besoin de rêve il a juste besoin d’un mur à traverser

Le traverser jusqu’au passé, à l’avenir, à l’arrière-cour de ta maison

Adieu Cassandre, adieu Carmen, Kafka de l’autre côté du mur,

Adieu peu importe la poussière sur la tête peu importe que l’endroit où je vais pénétrer

Soit un gouffre d’eau ou de feu

Je traverse ——- »

Hung Hung, « Le passe-muraille » dans Le passe-muraille, Circé, Paris, 2018