Édition du mémoire rédigé dans le cadre d’un DNSEP – Soutenu à Angers en Janvier 2019
L’itinéraire proposé dans ce mémoire convoque en premier lieu des problématiques géographiques et géopolitiques à travers la question de la frontière territoriale. Définie ici comme un moyen d’agencement en vis-à-vis qui nous place face à l’inconnu, la frontière devient au fur et à mesure un prétexte à penser l’espace de dialogue et de relation avec l’ailleurs. De la limite à la voie, du territoire au langage, de l’hôte au barbare, de l’hostilité à l’hospitalité, du politique au poétique, ma recherche opère un glissement de l’espace de la frontière au lieu de l’art, en se posant la question de nos postures et positions face aux territoires et à ceux qui y habitent. Ces rapports de proximité et de distances définissent les liens que nous entretenons avec les autres, mais aussi avec nous-mêmes. Les modalités de cohabitation sont avant tout des modalités d’existences qui définissent les identités, transcendent les espaces et construisent le monde et son devenir.