27 juin – 1er juillet – Réalisation in situ de la sculpture « Le Dormeur » pour l’exposition « Sortir du bois « , Transfert, Rezé.

L’association WildSide, en partenariat avec Pick Up Production, organise pour la deuxième année consécutive l’exposition collective « Sortir du bois » sur le site de Transfert, à Rezé. J’ai été lauréate cette année au coté de Claire Tesson, Olivier Tenedor, Anaïs Lapel, Raphaëlle Duquesnoy et du collectif Hydre.

Pour cette exposition, j’ai réalisé l’œuvre « Le Dormeur » à base d’argile, de terreau et de plantes sur la structure d’un squelette en résine et faïence.

Cet article retrace les étapes de la préparation et de la création in situ de la sculpture.

 

 

 

 

 

PRÉPARATION À L’ATELIER

1/ Recherches, dessins techniques et maquettes

Maquettes de principe

 

Lors de la phase de recherches, j’ai réalisé plusieurs maquettes et des prototypes à taille réduite et à taille réelle pour évaluer l’évolution de la terre au gré du temps.

A gauche, un essai de 80cm pour observer le développement des plantes et l’inclusion progressive de la sculpture dans l’environnement.

Dessous, des prototypes (taille réelle) sur ossements en résine pour observer la décomposition de la terre et définir les techniques à utiliser pour gérer la temporalité de l’œuvre. Suite à ces expériences, j’ai notamment décidé d’utiliser partiellement de la filasse pour renforcer les articulations et ralentir l’effondrement.

2/ Le squelette, structure de la sculpture

J’ai entrepris de réaliser un squelette en faïence à partir d’un modèle anatomique. Faute de temps, j’ai dû renoncer. Seul le crâne est en faïence, le reste du corps est finalement en résine.

Pour arroser les plantes dans la sculpture, j’ai conçu des objets en terre cuite servant d’oyas ou de conduit d’irrigation.

 

RÉALISATION IN SITU

J’ai passé une semaine sur le site de l’exposition pour réaliser l’œuvre.

Mise en place et fixation du squelette. Installation des oyas, prolongées de cordons en coton pour irriguer la totalité du corps.

 

Première couche d’argile après avoir rempli la cage thoracique de terreau.

 

 

 

Implantation de plante.

 

ÉVOLUTION DE L’ŒUVRE